Nigeria: confronté au défi de la pandémie de COVID-19 et de l’effondrement du prix du pétrole brut

Premier producteur africain, le Nigéria est victime de sa forte dépendance à l’or noir. Les revenus pétroliers ont chuté de 80%, a annoncé la semaine dernière le Gouvernement Nigérian, qui a acté la perspective d’une «récession imminente» d’ici la fin de l’année 2020.
Les marchés mondiaux du brut tournent vraiment au ralenti. L’offre mondiale a dépassé largement la demande. Le budget initial de 35 milliards de dollars vient d’être revu à la baisse pour la seconde fois sur la base d’un baril à 20 dollars «afin de se conformer aux réalités actuelles», a résumé la Ministre des Finances, Zainab Ahmed, rapporte le journal en ligne la croix.
Une contraction de 3,4% de son PIB a été prévue par le Fonds Monétaire International(FMI) qui, par ailleurs, vient d’approuver un financement d’urgence de 3,4 milliards de dollars. Une somme jugée encore insuffisante pour le pays qui espère emprunter au total près de 7 milliards de dollars aux institutions internationales.
Les opérateurs nigérians de l’industrie pétrolière qui font peser un risque important sur le secteur bancaire.