Changements Méthodologiques dans le classement Doing Business

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Le mardi 1er décembre 2015, le bureau Niger de la Banque Mondiale a convié les quelques acteurs du public et du secteur privé concernés par l’évaluation Doing Business.

Cette rencontre a visé un double objectif. Le premier objectif est :

  • D’expliquer encore davantage la méthodologie utilisée pour évaluer les indicateurs doing business
  • De clarifier comment les  évaluateurs appelés également contributeurs sont choisi dans chaque pays et comment se fait le recoupement et le traitement des informations recueillies auprès de contributeurs.

Selon la Banque Mondiale, les échanges autour de ces aspects sont devenus importants, dans l’optique de permettre  à tous les acteurs (public et privé) d’avoir la bonne compréhension du processus d’évaluation Doing Business ainsi que des paramètres pris en compte pour calculer chaque indicateur.

En effet, cette question de compréhension commune du processus de l’évaluation doing business et du choix des contributeurs est quelques fois un point de discorde entre la Banque Mondiale et le secteur public, notamment.

A titre d’exemple, dans le classement Doing Business 2016, le Niger avait à un certain moment espéré que son score soit nettement amélioré sur certains indicateurs où le pays estime avoir fait des réformes importantes. Et Cela n’a pas été forcément le cas.

Car, au niveau du comité d’évaluation du Doing Business de la Banque Mondiale, le fait simple d’avoir pris un acte administratif ou législatif qui réforme un domaine du climat des affaires, n’offre pas de score positif à un pays.

Il faudrait, explique la Banque Mondiale, que la réforme soit effective. Selon le comité Doing Business de la Banque Mondiale, une réforme est effective lorsque :

  • Cette réforme est concrètement mise en œuvre et connue par le secteur privé
  • Lorsque l’application de la réforme produit un changement perceptible par le secteur privé

Tenant compte des conditions précitées, il parait donc évident que le simple fait qu’un gouvernement annonce une réforme, n’en fait pas une pour le comité Doing Business, tant que le secteur privé ne la connaît pas et ne bénéficie pas des avantages que la réforme procure dans l’amélioration du climat des affaires.

La logique de cette démarche est que, les réformes doing Business sont faites avant tout pour améliorer le climat des affaires,  ce sont donc des réformes au profit du secteur privé.

Le 2éme objectif de la rencontre a été d’entretenir les acteurs publics et privés conviés sur les changements méthodologiques introduits au niveau de certains indicateurs de l’évaluation Doing Business.

En effet, dans le classement doing business 2017, quelques changements seront observés dans le mode calculs des indicateurs suivants :

  • Le raccordement à l’électricité
  • L’obtention du permis de construire
  • Le commerce transfrontalier
  • L’Exécutions des contrats
  • Le transfert de propriété

En s’inspirant des bonnes pratiques en matière d’amélioration du climat des affaires et mettant effectivement en œuvre les réformes, le Niger continuera à renforcer sa position dans le classement doing business.

Cela devrait également produire comme impact; un accroissement de l’investissement à travers la création et le développement des entreprises, plus de création d’emploi et plus de stabilité sociale pour le pays.

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